TIC pour enseigner, TIC pour apprendre : quelles stratégies  ? (2012)

Bruillard, Eric. “TIC pour enseigner, TIC pour apprendre : quelles stratégies ? Quelles perspectives ? – Éléments de synthèse d’un colloque international sur les TIC.” Portique Adjectif.net, 2012. Consulté le 25 septembre 2014 : http://www.adjectif.net/spip/spip.php?article190

Cet article de Bruillard (2012) est le compte rendu d’un colloque international, qui s’est déroulé du 27 au 29 juin 2012 à l’ENS Antananarivo, sur les utilisations des TICE et les stratégies à développer dans systèmes éducatifs des pays du sud. Il s’est tenu à la suite de l’inauguration du réseau iRENALA (Research ant Education Network for Academic Learning Activities). Celui-ci a pour objectif de promouvoir le dialogue entre les chercheurs, les étudiants et les décideurs afin de faciliter l’accès aux ressources numériques ainsi que d’accélérer la rénovation de l’enseignement malgache par le biais du système LMD.

Bruillard rend compte du cadre d’analyse qu’il emploie pour analyser les thématiques abordées durant le colloque. Le cadre est constitué à partir des quatre types de questions qui ont été associées aux utilisations des TIC : les instruments, les acteurs, les systèmes, les savoirs et les contenus. Il lui permet de relever une tension bien connue entre « le respect de la tradition et la modernité » ainsi qu’une exprimée par l’interrogation de « la biodiversité » : comment « conserver les spécificités [...] d’un pays [...] en essayant d’appliquer les normes internationales » ?

Le chercheur souligne que la plupart des exemples proposés pendant le colloque se focalisaient sur ce qu’il appelle « les technologies de la monstration ». Celles-ci sont, d’après lui, « un progrès mais certainement pas une assurance d’apprentissage ».

Il met en évidence que les différentes interventions ont permis de rappeler les différents obstacles qui sont rencontrés. D’abord, des problèmes d’électricité sont rencontrés dans certaines zones au niveau des instruments. Puis, il note en ce qui concerne les acteurs qu’il y a un manque d’ingénieurs et de techniciens. Par ailleurs, il constate au regard des institutions « une absence de politique écrite en matière de TIC » en éducation, une « instabilité politique » et « un manque de financement ». Enfin, des questions se posent quant aux ressources et à leur diffusion. Ces éléments amènent Bruillard à s’interroger sur l’uniformité de la vision partagée de la place des TIC dans l’enseignement primaire, secondaire et supérieur et à proposer de réfléchir sur la conception de « modèles précurseurs » pouvant être opérés dans les situations rencontrées.

Bruillard conclut son compte-rendu en rappelant que « apprendre et enseigner sont des activités instrumentées » qui s’exercent au sein d’institutions éducatives. En outre, les cybercafés et les téléphones portables se sont développés en Afrique et notamment à Madagascar. Il faut donc considérer le rôle qu’ils pourraient jouer en éducation dans le système éducatif malgache.

Synthèse : CC

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