L’apprentissage mobile et les politiques – questions clés

Vosloo, Steven, and Mark West. UNESCO – « L’apprentissage mobile et les politiques – questions clés ». Edited by Rebecca Kraut. Paris: UNESCO, 2013. Consulté le 25 septembre 2014 : http://unesdoc.unesco.org/images/0021/002176/217638f.pdf

L’UNESCO souhaite comprendre dans la série de documents qui composent son rapport comment les technologies mobiles peuvent être employées afin d’améliorer l’accès à l’éducation, l’équité et la qualité des services éducatifs à travers le monde. Tout d’abord, l’Organisation définit le contexte général de l’éducation mobile. Elle met en évidence leur aspect facilitateur en matière de diffusion des connaissances, d’amélioration de l’apprentissage, et d’aide à la mise en place de services éducatifs plus efficaces. Néanmoins, elle note que malgré le besoin des politiques de transformer l’éducation, l’apprentissage mobile est un type différent de TIC.

Dans une perspective utilitaire, l’UNESCO fait des recommandations pour permettre aux politiques locales de mettre en place un environnement favorable où l’apprentissage mobile pourra se développer. Selon elle, il est essentiel de prendre en compte un certain nombre de dispositions pour faciliter l’introduction des téléphones mobiles dans le contexte éducatif.

L’UNESCO se réfère à une étude produite en 2012 par l’UIT pour souligner qu’une majorité d’individus dispose de TIC, et notamment de téléphones portables ainsi que d’abonnements. En montrant que l’Afrique est devenue en une décennie le deuxième marché le plus important en matière de téléphonie mobile, l’Organisation rend compte d’une expansion rapide des TIC et insiste sur l’idée qu’avec une mise en œuvre appropriée, les technologies mobiles peuvent avoir un impact notable sur l’éducation. En raison de l’omniprésence des téléphones portables dans la société, l’Organisation reconnaît leurs qualités en termes d’applications.

Toutefois, l’UNESCO constate un certain nombre d’obstacles à la mise en œuvre des TIC dont notamment une absence de politique en matière de TIC. Elle signale, néanmoins, quelques principes directeurs et recommande aux responsables d’élaborer des politiques, d’exploiter les investissements existants, de donner un caractère local aux politiques, de promouvoir la coopération intersectorielle et les multi-partenariats, et d’assurer une éducation inclusive. Elle recommande également de porter une attention particulière aux infrastructures.

L’UNESCO aborde aussi la question du financement d’initiatives et de recherches sur l’apprentissage mobile. En effet, ces questions peuvent permettre de favoriser la croissance durable des projets d’apprentissage mobile.

Enfin, l’UNESCO soulève une difficulté notable et récurrente commune à toutes les initiatives TICE. Il s’agit du contenu. Elle propose d’encourager le développement de l’apprentissage mobile en développant des contenus en ligne et des sites Web adaptés aux populations locales.

L’UNESCO précise qu’en adhérant aux principes directeurs décrits et en abordant chaque élément de l’écosystème de l’apprentissage mobile, les responsables de l’élaboration des politiques pourront permettre aux technologies mobiles d’être exploitées plus efficacement.

Synthèse : CC et MST

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