TICE : questionnements et promesses

Les partenariats publics/privés pour le déploiement des TICE en Afrique sub-saharienne (2012)

Balmes, J.-C. (2012). Les partenariats publics/privés pour le déploiement des TICE en Afrique subsaharienne. Présenté à la réunion « Bilan 2011-2012 du groupe de travail multi-acteurs », Paris, France.
Consulté le 14/01/14, à l’adresse :
http://www.afd.fr/webdav/shared/PORTAILS/SECTEURS/EDUCATION/pdf/bilan-presentation-seminaire-oct-2012.pdf

L’Agence Française pour le Développement a mis en place en 2011 un groupe de travail multi-acteurs sur les problématiques du déploiement des TICE en Afrique subsaharienne. Ce document présente le bilan de la période 2011-2012 et rappelle les raisons d’être de ce partenariat, les enjeux du travail sur les TICE ainsi que les premières conclusions obtenues.

Le groupe de travail, composé d’acteurs publics et privés issus de grandes entreprises, d’institutions, de fondations, d’organisation non-gouvernementales, etc., s’interroge sur le ou les rôle(s) des TICE face à l’expansion quantitative à tous les niveaux d’éducation, au nombre élevé de personnes illettrées et déscolarisées ainsi qu’au problème de qualité des enseignements et des formations. Les TICE, perçues comme des vecteurs privilégiés de réduction des coûts de matériels, d’émergence de nouveaux modèles économiques et de motivation des acteurs, suscitent un fort intérêt de la part des partenaires.

Ce groupe de travail cherche à mettre à jour et documenter les innovations dans le domaine ainsi qu’à les appuyer (notamment par la mise en place d’expérimentations), à créer un réseau d’acteurs susceptibles de former des partenariats et d’échanger sur les problématiques soulevées. L’auteur du document, Jean-Claude Balmès, conseiller d’éducation pour l’AFD à l’époque de l’écriture du document, rappelle plusieurs pistes identifiées pour mener ces actions sur le long terme :

  • diversifier, renforcer les acteurs et les capacités locaux, notamment en encourageant « l’émergence d’acteurs privés » dans les domaines de l’éducation et du numérique ;

  • favoriser l’innovation, en lançant des expérimentations et en testant les outils techniques ;

  • lancer une dynamique d’analyse et d’évaluation des outils avant déploiement, ainsi que des besoins sur le terrain en vue de développer des « solutions techniques adaptées »

Un calendrier défini jusqu’en 2015 prévoit des expériences sur le terrain (téléphones mobiles pour la formation à distance des maîtres à Madagascar notamment), la promotion des partenariats public/privé entre le Sud et le Nord ainsi que le développement de ressources et la formation aux outils.

Synthèse : JTT

Éducation et formation par les TIC en Afrique subsaharienne (2012)

Bastide, E. (2012). Éducation et formation par les TIC en Afrique subsaharienne. 7 milliards de voisins.
Consulté le 07/01/14, à l’adresse :
http://www.rfi.fr/emission/20121019-1-education-formation-tic-afrique-subsaharienne/

Dans le cadre de l’alphabétisation des populations rurales, le ministre délégué en charge de l’alphabétisation du Burkina a lancé une expérimentation du TBI couplé avec un logiciel d’apprentissage de la lecture en zone rurale auprès de 60 centres de 30 à 45 personnes. Les résultats ont été probants dans la mesure où, au lieu des 600 heures avec les moyens traditionnels, des populations analphabètes ont pu acquérir des compétences en lecture et écriture en 70 heures. Ce succès appelle alors la généralisation de cette expérience d’où le besoin de partenaires financiers.

Le besoin de fonds de développement reste majeur pour offrir aux pays du sud le droit à l’éducation. Ainsi la notion de partenariat public-privé-associatif est-elle de plus en plus actuelle. L’université polytechnique de Yaoundé en est un exemple. Malgré la très bonne formation théorique qu’elle dispense, cette université manque de laboratoire pour les expériences et stages pratiques de ses étudiants. Elle a donc contracté un partenariat avec une entreprise privée en vue d’utiliser ses locaux comme plateforme d’expérimentation. Cette entreprise en retour gagne à y recruter ses futurs collaborateurs.

Synthèse : AO