Potentiel et usages en éducation

Effets de deux modalités d’usage du tableau blanc interactif sur la dynamique d’apprentissage et la progression des apprenants (2011)

Duroisin, N., Temperman, G., & De Lièvre, B. (2011). Effets de deux modalités d’usage du tableau blanc interactif sur la dynamique d’apprentissage et la progression des apprenants. In Actes de la conférence EIAH 2011 (p. 257-269). Belgique : éditions de l’Université de Mons, UMONS.
Consulté le 22/02/14, à l’adresse :
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00692008

Présentée lors de la conférence EIAH 2011, cette étude a pour objectif d’analyser les effets de deux modalités d’usage du TNI sur les processus mis en oeuvre par les apprenants et leurs performances. Menée auprès des élèves du premier cycle secondaire dans le cadre d’un cours de géométrie dynamique, les résultats obtenus indiquent que les performances des élèves – mesurées en termes de progression – ne sont pas significativement influencées par l’utilisation réalisée du TNI. Ils montrent toutefois que la dynamique d’apprentissage diffère fortement en fonction de la modalité d’usage du TNI qui se trouve privilégiée (« usage réservé à l’enseignant » ou « usage partagé avec les apprenants »).

Synthèse : ML

De l’usage des tableaux numériques interactifs (2011)

Laboratoire LUTIN. (2011). De l’usage des tableaux numériques interactifs (58p.). Paris, France: Cité des Sciences et de l’Industrie. Consulté le 15/01/14, à l’adresse : http://www.prometheanworld.com/rx_content/files/PDF/Delusagedestableauxnumeriquesinteractifs-178787.pdf

Ce document présente une recherche menée par le Laboratoire des Usages en Technologies d’Information Numérique (LUTIN) pour le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche français. Cette recherche a concerné des classes de CP et de 6ème. Elle s’est déroulée entre mars et avril 2011 et a eu pour but d’évaluer les utilisations de TNI en fonction d’une activité courante en classe : la lecture.

Il s’agit d’une activité importante en classe et hors classe ; le rapport souligne que tous les supports de lecture ne sont pas équivalents. La recherche s’est intéressée à trois dimensions influençant la perception et le traitement des informations : la visibilité, la lisibilité et la compréhension. Les auteurs présentent des recommandations pratiques d’usage du TNI en lien avec ces trois dimensions de la lecture, en termes d’inclinaison du tableau, du choix de la polarité, du choix de la surface de projection, de la mise en page, etc.

Les auteurs concluent que les facteurs de visibilité, lisibilité et compréhension jouent un grand rôle dans l’activité de lecture, mais que d’autres facteurs entrent également en compte. Des considérations cognitives, comme le type de tâche ou l’objectif de lecture sont cruciales. L’âge des élèves est aussi déterminant en termes de familiarité avec les tâches demandées et avec l’environnement de travail, mais également pour des raisons physiologiques. En effet la maturation oculaire impacte l’acuité visuelle et donc les capacités de lecture sur TNI. La réussite des activités de lecture sur TNI dépend ainsi de la prise en compte de ces facteurs dans leur organisation et leur mise en place.

Synthèse : JTT

Connaissances et représentations du Tableau Numérique Interactif chez les futurs professeurs des écoles : réflexions sur la formation aux technologies éducatives (2011)

Boulc’h, L., & Baron, G.-L. (2011). Connaissances et représentations du Tableau Numérique Interactif chez les futurs professeurs des écoles : Réflexions sur la formation aux technologies éducatives. In Sciences et technologies de l’information et de la communication en milieu éducatif : Analyse de pratiques et enjeux didactiques. Actes du quatrième colloque international DIDAPRO 4 – Dida&Stic, 24-26 octobre 2011, Université de Patras. (p. 75-86). Consulté à l’adresse :  https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00676175

Cet article est rédigé par L. Boulc’h, maître de conférence, et G.-L. Baron, professeur des universités, tous deux membres du Laboratoire EDA (Éducation, Discours et Apprentissages) de l’Université Paris 5 – René Descartes. Il présente les résultats d’une étude des représentations du TNI de 50 futurs professeurs des écoles : deux questionnaires leur ont été soumis, le premier en début et le second en fin de formation.

Les résultats obtenus montrent que les connaissances de ces futurs enseignants sont le plus souvent naïves. Ils possèdent une représentation très idéalisée des outils comme le TNI. Ceux capables d’adopter un point de vue critique et argumenté sont généralement ceux qui possèdent déjà une bonne connaissance de l’outil et qui ont eu l’occasion de le tester en tant que formateur ou en tant qu’étudiant.

Synthèse : ML

Processus d’adoption du TNI : quelle part de soi ? (2011)

Villemonteix, F., & Stolwijk, C. (2011). Processus d’adoption du TNI : quelle part de soi ? In Sciences et technologies de l’information et de la communication en milieu éducatif : Analyse de pratiques et enjeux didactiques. Actes du quatrième colloque international DIDAPRO 4 – Dida&Stic, 24-26 octobre 2011, Université de Patras. (p. 251-260).
Consulté à l’adresse : 
https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00661961

Le document présente les résultats d’une recherche portant sur les modes d’appropriation des TNI par des enseignants. Les auteurs font l’hypothèse que la part de soi accordée par l’enseignant dans les phases de préparation, conception et inclusion de ressources numériques dans l’artefact, contribue à son adoption. Les auteurs précisent que la présence des TNI est souvent déterminée par de multiples facteurs exogènes1.

Les entretiens menés dans la phase exploratoire ont mis en lumière trois profils d’utilisateurs-enseignants. Un premier profil est caractérisé par des pratiques routinières, frontales et peu d’innovation. Dans ce cas-là, l’enseignant a simplement remplacé son tableau noir par un TNI et l’exploite comme un tableau traditionnel : l’utilisateur quasi-exclusif du TNI est l’enseignant, l’utilisation par les élèves est très contrôlée. L’enseignant n’a, de plus, suivi que peu de formations, estimant qu’elles n’étaient pas nécessaires, voire inutiles.

Un deuxième profil montre une utilisation « intermittente et informelle » : quelques heures une à deux fois par mois, peu de réflexion ou d’expérimentation de l’outil d’une part, par manque de temps et, d’autre part, par manque d’implication de l’équipe pédagogique toute entière, ce qui ne génère donc pas de dynamique de recherche pour l’appropriation du TNI.

Un troisième profil correspond à un utilisateur à la fois « adoptant », mais aussi « entouré ». Dans ce cas, « l’institution scolaire et municipale est perçue comme facilitatrice », ce qui soutient la motivation de l’utilisateur conditionnant son investissement personnel dans la découverte du TNI.

Les auteurs concluent que le processus d’appropriation nécessite un « mouvement conjoint d’adaptation à l’artefact et d’adaptation de l’artefact ». Les deux premiers profils n’entrent pas dans une démarche de construction de répertoire de ressources, ce que montre en revanche le troisième profil, qui réorganise et adapte l’instrument. La prise en compte de la demande des enseignants, la concertation avec eux en ce qui concerne la dotation puis l’accompagnement dans la formation et l’utilisation, constituent des facteurs importants dans le processus d’adoption des TNI. Sans une « démarche pro-active » des utilisateurs, les auteurs concluent que « la pratique du TNI ne perturberait pas l’habitus professionnel des enseignants », qui conserveraient donc une pédagogie frontale.

Synthèse : JTT

1 Voir p. 4 de l’article.