Usages des REL

Les promesses de l’open education (2012)

Endrizzi, L. (2012). Les promesses de l’open education. Éduveille.
Consulté le 04/01/13, à l’adresse :
http://eduveille.hypotheses.org/4699

Cet article bref est rédigé par L. Endrizzi (chercheuse à l’IFé) et accessible sur le carnet de l’IFé mis en ligne via la  plate-forme de publication de blogs académiques Hypotheses.org. Il propose une description fournie en hyperliens au sujet de l’émergence dans les années 2000 et des derniers développements des OER (Open Educational Ressources) ou, en français, des REL (Ressources Educatives Libres).

L’auteure observe que, d’une manière générale, de telles ressources existent en nombre mais qu’il a été question dans les derniers débats, non plus d’en créer, mais de favoriser leurs utilisations : « on passe des ressources aux pratiques (OEP ou open educational practices). Une façon de dire que la mise à disposition de ces ressources n’a pas suffi à en assurer l’usage… ».

Elle relève finalement que le courant d’intérêt pour les MOOC (Massive Open Online Courses) relance les débats liés aux REL ; bien que de manière sous-jacente, il s’agit davantage d’augmenter la notoriété des institutions d’éducation et de rentabiliser des investissements que de démocratisation de l’accès aux savoirs ou d’amélioration des pratiques éducatives.

Synthèse : AB

L’usage des logiciels libres : regards croisés entre le Québec et la France (2013)

Thibeault, E. (2013). L’usage des logiciels libres : regards croisés entre le Québec et la France.
Consulté le 22/12/13, à l’adresse :
http://www.adjectif.net/spip/spip.php?article264

Cet article rédigé par E. Thibeault distingue les logiciels libres des logiciels propriétaires, pas nécessairement par un critère de gratuité, mais bien par celui de l’accès au code source et des possibilités de développement qui en découlent. Les logiciels libres, comme ceux propriétaires, sont régis par des licences autorisant différentes utilisations. En ce sens, si certains logiciels propriétaires semblent gratuits, les licences qui les régissent peuvent par contre limiter leurs utilisations.

Un constat est ensuite posé au sujet des usages actuellement majoritaires de logiciels propriétaires, pour les particuliers comme pour les institutions ou les entreprises. Néanmoins, ces dernières années, le rayonnement des tenants du libre tend à s’accroître et certains gouvernements commencent à s’orienter vers un soutien au déploiement de logiciels libres. Sur ce point, le positionnement des institutions francophones (notamment l’OIF) se marque en faveur du développement des utilisations de logiciels libres, notamment en éducation.

Les cas de la France et du Québec sont analysés de manière comparative : il est montré que les derniers changements de gouvernements dans les deux états ont favorisé la valorisation des avantages des logiciels libres (réduction des dépenses publiques, fiabilité et adhésion à la philosophie du libre). En France, le premier ministre, J.-M. Ayrault, les a de plus récemment présentés comme un « levier de discussion avec les éditeurs ».

On peut constater que ces mouvements en faveur du libre influencent les décisions des principaux développeurs privés : « la récente promotion des ressources libres par Microsoft ou par les « Google summer of code » interroge : que recouvre-t-elle, si ce n’est un intérêt particulier des industries vis-à-vis des activités de crowdsourcing et des mutations économiques possibles des logiciels libres ? »

Synthèse : AB

Les ressources éducatives se développeront en réseau(x) – (2010)

Gilliot, J.-M. (2010). Les ressources se développeront en réseau(x). Présenté aux Journées numériques 2010, Université Paris Descartes.
Consulté le 04/01/14, à l’adresse :
http://fr.slideshare.net/jm.gilliot/ls-ressources-se-dvelopperont-en-rseaux

Le support rend la synthèse difficile (présentation powerpoint dont le contenu est assez elliptique). Voici le résumé rédigé par l’auteur de la présentation :

« La diffusion des ressources éducatives à l’ère numérique prend différentes formes et se structure autour de réseaux collaboratifs de différentes natures. Nous présentons ici un panorama de tels projets selon une grille de différents niveaux de collaboration. Nous concluons en montrant que de telles pratiques ne peuvent se développer qu’en se basant sur la notion de ressources éducatives libres, basée sur un modèle proche du logiciel libre ».

Le fonctionnement des réseaux en ligne d’enseignants (2013)

Quentin, I. (2013). Le fonctionnement des réseaux en ligne d’enseignants : entre recherche de formes de reconnaissance personnelle et production collective au nom de valeurs partagées.
Consulté le 22/12/13, à l’adresse :
http://www.adjectif.net/spip/spip.php?article205

Cet article rédigé par I. Quentin présente une synthèse de sa thèse, dirigée par E. Bruillard et soutenue en 2012 à l’ENS Cachan. Il est considéré dans cette section du projet parce qu’il renvoie à certaines pratiques de mutualisation des enseignants et donc aux modes d’intégration potentiels de ressources éducatives libres.

Dès l’introduction, l’auteure bat en brèche certains stéréotypes relatifs à l’utilisation des TIC par les enseignants : « la plupart des enseignants utilisent aujourd’hui les technologies de l’information et de la communication dans un cadre professionnel ». Elle précise également que les réseaux d’enseignants sont nombreux en France : elle en a dénombré une centaine. Suit l’analyse de six réseaux différents par leur histoire et leur mode de fonctionnement.

Les principaux résultats renvoient à la mise à jour de modèles d’organisation distincts : les réseaux investigués sont plutôt de type « bac à sable » (règles souples, souvent implicites ; asymétrie de participation des membres) ou de type « ruche » (règles strictes, division du travail précisée). En second lieu, l’auteure établit une distinction entre les types de reconnaissance détectées (individuelle ou collective), corrélée aux modèles d’organisation des réseaux d’enseignants décrits juste auparavant. Cette distinction invite ensuite à se questionner sur la place des réseaux au sein des activités d’édition de ressources éducatives informatisées : la diffusion des ressources par les réseaux de type « ruche » invitent à des comparaisons avec les activités d’édition traditionnelles.

En termes de prospective, l’auteure mentionne les réflexions de plusieurs chercheurs qui estiment que la part  des réseaux d’enseignants dans les systèmes éducatifs ira en augmentant d’ici à 2030, « particulièrement en ce qui concerne la formation continuée et la production de ressources éducatives ». Au sujet de la formation continue, différents scénarios sont conçus : « certains décrivent des systèmes de formation gérés et contrôlés par les Etats, d’autres des offres décentralisées proposées par les universités ou des sociétés privées. Plusieurs textes (Horn & Staker, 2011 ; Berry & al, 2011) mentionnent également le développement de systèmes de formation dans des groupes informels gérés par quelques enseignants considérés comme des leaders par leurs pairs ».

Synthèse : AB

Conception et usages de ressources numériques pour l’enseignement et l’apprentissage, des recherches nécessairement interdisciplinaires ? (2009)

Conception et usages de ressources numériques pour l’enseignement et l’apprentissage, des recherches nécessairement interdisciplinaires ? EducTice. (2009).
Consulté le 04/01/14, à l’adresse :
http://eductice.ens-lyon.fr/EducTice/ressources/journees-scientifiques/journees-eductice-2009

Les journées scientifiques organisées à Lyon les 14 et 15 mai 2009 par l’équipe EducTice de l’ENS de Lyon, portent sur les évolutions technologiques et leurs effets sur les dispositifs éducatifs et les activités d’enseignement-apprentissage en classe et hors la classe. Elles ont interrogé en particulier les nouvelles formes de mutualisation de ressources et d’expériences (scénarios, bases de ressources en ligne…) ainsi que les relations entre conception (processus, modèles, qualité…) et usages de ressources (approches disciplinaires, interdisciplinaires…).

Synthèse : ML